Le fisc belge chercherait à taxer davantage les revenus immobiliers (loyers et plus-values) des multi-propriétaires. Sans préjuger de futures décisions, Jean-Yves Stasser nous livre son analyse de la situation.

Comment sont aujourd’hui taxés les revenus immobiliers en Belgique ?

JYS : Il y a une distinction à faire selon la finalité privée ou professionnelle de l’immeuble mis en location.

Si le locataire utilise l’immeuble à des fins privées, le revenu imposable dans le chef du propriétaire est le Revenu Cadastral (RC) indexé et majoré. Cette situation est en réalité très avantageuse car le RC est généralement très en dessous des revenus locatifs réellement perçus.

Par contre, si le locataire affecte l’immeuble à des fins professionnelles (par exemple si vous êtes propriétaire d’une surface commerciale), alors c’est le montant total des loyers réellement perçus qui va servir de base à l’imposition. Dans cette hypothèse, une déduction forfaitaire est appliquée sur les revenus locatifs réellement perçus. Mais, globalement, à revenu identique, vous payerez plus d’impôt si vous encaissez des revenus locatifs provenant d’une location commerciale que si l’immeuble est affecté à des fins privées.

Un multi-propriétaire aurait-il intérêt à mettre ses immeubles en société pour se prémunir d’une évolution de la fiscalité ?

Sans présumer des futures décisions du fisc belge, il pourrait en effet devenir intéressant de placer son patrimoine immobilier en société. Cela peut parfois déjà être le cas selon la nature de l’affectation des immeubles.

Le « seuil » à partir duquel il y a intérêt au passage en société est variable selon qu’il s’agisse de location privée ou de location commerciale. A la lumière de la question précédente, on comprend aisément que ce seuil est plus rapidement atteint lorsqu’il s’agit de location commerciale.

Quels sont les avantages à constituer une société pour y placer son patrimoine immobilier ?

Loger ses immeubles en société permet de bénéficier du taux d’imposition linéaire des sociétés (29 % aujourd’hui), plus faible que le taux d’imposition marginal des personnes physiques.

De plus, en société, certaines charges sont déductibles : droits d’enregistrement, frais de notaire, TVA non récupérable, amortissement de l’immeuble, précompte immobilier, intérêts d’emprunt, etc.

Qu’en est-il des inconvénients ? 

Il y a des coûts liés à la constitution de la société, ainsi que des obligations comptables tout au long de la vie de la société.

A noter également que si vous décidez de passer votre patrimoine immeuble en société, vous allez devoir payer un « droit d’enregistrement ». Ce montant peut parfois être très important, ce qui réduit considérablement l’intérêt du passage en société.

Retenez toutefois, qu’une fois de plus, il existe une distinction selon qu’il s’agisse d’un immeuble locatif privé ou professionnel… et que le taux des droits d’enregistrement est TRES différent entre les 2 situations. Ce taux est TRES en faveur du passage en société d’un patrimoine immobilier commercial.

De plus, la jouissance des revenus immobiliers n’est pas aussi immédiate mais devra passer par une distribution de dividendes par exemple. L’immeuble est aussi moins liquide (moins facile à vendre) s’il est détenu en société plutôt qu’en personne physique.

Comment savoir s’il est intéressant de placer son immobilier en société ?

De nombreux éléments sont à prendre en compte : l’importance des revenus locatifs, la nature des revenus locatifs selon l’affectation des immeubles, votre planification successorale, etc.

Il faut bien se rendre compte que passer en société est souvent un aller sans retour, mais cela peut en valoir la peine, surtout s’il s’agit d’immeuble commercial. Chaque situation est différente et nécessite une analyse avant de conclure à l’intérêt d’un passage en société. Le mieux est donc de contacter votre expert-comptable pour en parler.

Depuis janvier 2017, il est possible de créer une société à responsabilité limitée simplifiée (S.à.r.l-S) avec 1 euro. L’objectif annoncé : soutenir l’entreprenariat. Nous avons rencontré Arnaud Baillieux pour décortiquer la S.à.r.l-S, connaître les avantages et les limites du système, mais aussi découvrir dans quels cas une telle structure est appropriée.

Il est à présent possible de créer une structure avec un capital de 1 euro. Le coût de création d’une Sàrl-S est-il bien de 1 euro ? 

Il convient de ne pas confondre coût et capital. Le capital d’une entreprise n’est pas un coût. Il s’agit d’un investissement qui permet à l’entreprise de vivre ses premiers mois et de faire ses premiers pas. Ce capital devrait donc refléter la capacité de la société à lancer et réaliser son objet social.

Dans le cas d’une S.à.r.l-S, le capital nécessaire est réduit de 12.000 euros pour une S.à.r.l classique à 1 euro minimum. Il est important de souligner qu’il s’agit là d’un capital minimum dont vous pouvez vous satisfaire bien qu’en toute logique il serait plus pertinent de réfléchir en termes de besoins en capital et donc de constituer un capital adéquat par rapport à ces besoins.

Par contre, cela ne veut pas dire que le coût est de 1 euro. En effet, si la constitution d’une S.à.r.l-S ne nécessite plus de passage devant le notaire et donc dispense des frais liés à ce passage, tous les autres frais demeurent : ouverture d’un compte bancaire, obtention de l’autorisation d’établissement qui nécessite une déclaration de non-faillite à faire devant notaire, enregistrement au RCS, etc.

Pouvez-vous lister les avantages de cette structure ?

Le gros avantage tient au fait que seul 1 euro peut être immobilisé dans le capital. Mais, encore une fois, (1) il ne s’agit pas d’un coût et (2) il est important que ce capital soit réaliste par rapport aux besoins de démarrage de la société.

Ensuite, le second avantage est que le passage devant le notaire n’est plus nécessaire, que le coût afférant est donc évité et que l’ensemble du processus peut être géré dans son intégralité par l’entrepreneur. Mais attention, ce processus de constitution d’une société peut s’apparenter à un parcours du combattant pour les non-initiés. Aussi, ceux qui veulent s’éviter des maux de tête feront toujours appel à leur fiduciaire qui maîtrise le processus de constitution d’une société et évitera les nombreux écueils qui jalonnent ce parcours.

Enfin, le dernier avantage de la S.à.r.l-S tient au fait qu’il s’agit d’une vraie société avec les mêmes protections fiscales, sociales et patrimoniales qu’une S.à.r.l.

 

Des limites ou inconvénients viennent-ils contrebalancer ces avantages ?

Oui. L’objectif étant de soutenir l’entreprenariat et les artisans, la S.à.r.l-S ne peut être détenue que par des personnes physiques. Cet élément peut être limitatif dans le temps si la société souhaite intégrer un groupe.

Par ailleurs, l’objectif étant d’aider les entrepreneurs à se lancer, une même personne physique ne peut être associée qu’à une S.à.r.l-S. 

Enfin, 5% du bénéfice devra être capitalisé pour former une réserve jusqu’à hauteur de 12.000 euros. Ce montant correspond au capital d’une S.à.r.l. L’avantage de la S.à.r.l-S n’est pas d’éviter la constitution du capital requis, mais de le postposer dans le temps.

 

Dans société à responsabilité limitée simplifiée (S.à.r.l-S), on entend « simplifiée ». La simplification promise est-elle au rendez-vous ? 

Non. La S.à.r.l-S est moins lourde financièrement au départ, mais je ne dirais pas qu’elle est simplifiée. En effet, la seule simplification tient au fait que le passage devant le notaire n’est plus nécessaire. Mais cette « simplification » est largement contrebalancée par le fait que tous les documents doivent être fournis avant la constitution de la S.à.r.l-S.

 

Dans quels cas ou pour quelles activités la S.à.r.l-S est-elle indiquée ?

La S.à.r.l-S est particulièrement indiquée pour les artisans et petites sociétés commerciales. C’est d’ailleurs pour eux que cette structure a été créée.

A l’heure des bilans, peut-on dire que la S.à.r.l-S connait-elle un grand succès ?

Oui, tout-à-fait. De nombreuses personnes choisissent cette structure mais pas toujours pour les bonnes raisons. Ils pensent en effet que le processus est simplifié et qu’ils seront donc en mesure de constituer leur société seuls. L’expérience montre que nombre d’entre eux reviennent vers leur fiduciaire qui maîtrise bien ce processus pour mener à bien la création de leur société.

Ca y est ! Vous avez décidé de vous lancer à votre compte. Félicitations ! Mais quelle structure choisir ? Pour vous aider à retenir la bonne formule, Jean-Yves Stasser s’est prêté au jeu d’une petite interview.

Quels sont les avantages de chacune des alternatives?

Indépendant personne physique :
Le principal avantage est la simplicité de mise en œuvre. Si vous désirez lancer une activité comme indépendant, il vous suffit de demander une autorisation de commerce ainsi qu’un numéro de TVA, et c’est parti…
Attention cependant au fait que, pour un non résident, il faudra disposer d’une adresse à Luxembourg pour y « loger » son activité d’indépendant.

Société
S’agissant du passage en société, le plus gros avantage est la séparation des responsabilités. Si vous travaillez avec votre société et non à titre personnel, votre société se substitue à vous et c’est elle qui, a priori, sera responsable… a priori car, dans certains cas essentiellement en lien avec une condamnation au pénal, vous pourriez tout de même être tenu pour responsable à titre personnel.
A noter également qu’il existe à Luxembourg depuis déjà quelques temps la possibilité de constituer votre société sans passer chez le notaire et avec un capital très limité.

Quels en sont les inconvénients?

Indépendant personne physique
Deux points d’attention majeurs: votre responsabilité personnelle et le traitement fiscal, mais nous y reviendrons!

Société
La société, de quelque type qu’elle soit, évolue dans un cadre légal et entraine son lot d’obligations : obligation de tenir des comptes, de déposer un bilan, de faire des déclaration fiscales… ceci engendre un certain nombre de frais.

Qu’en est-il du traitement fiscal?

Indépendant personne physique
Si vous êtes en personne physique, vos revenus comme « indépendant » devront être déclarés dans votre déclaration annuelle de revenus avec potentiellement un taux pouvant aller jusqu’à 42%.

Société
A l’inverse, si vous êtes en société, les revenus de votre société ne seront pas cumulés avec vos autres revenus. Les revenus attribués à votre société seront soumis à un «impôt linéaire» de l’ordre de 28%.

Quid au niveau social – charges sociales, protection en cas de maladie ou de cessation d’activité, droit au chômage?

Il n’y a en réalité que très peu de différence entre un statut d’indépendant personne physique et celui d’un entrepreneur ayant constitué sa société pour y loger son activité… pour faire simple, le taux va être sensiblement équivalent avec des prestations sensiblement similaires.

Pour quelles activités choisir le statut d’indépendant? 
Certaines activités ne peuvent pas être exercées via une société. Je pense notamment aux médecins, mais les choses évoluent et ce sera bientôt possible. Pour le reste, toutes les activités peuvent être exercées à titre personnel ou en société, au choix du client.

A quoi faut-il faire attention?
L’immobilier… Il est parfois intéressant de mettre son immeuble en société mais alors attention aux règles applicables. Mettre de l’immobilier en société est souvent un « aller simple ». De plus, il peut être intéressant de « loger » l’immobilier dans une société distincte pour des raisons de protection de patrimoine.

 

Définition Bénéficiaire effectif

Toute personne physique qui, en dernier ressort, possède ou contrôle directement ou indirectement plus de 25% de la société.

 

Qui est concerné ? Toute société immatriculée au Registre de commerce de Luxembourg sauf les commerçants personne physique.

 

Les informations à fournir Nom et prénoms

Nationalité(s)

Date de naissance

Lieu de naissance

Pays de résidence

Adresse privée précise ou l’adresse professionnelle

Numéro d’identification (=matricule luxembourgeois ou numéro d’identification étranger) 

Nature et étendue des intérêts effectifs détenus : parts ou actions, nombre sur un total de…

 

Les pièces justificatives à fournir Copie d’une pièce officielle permettant d’établir l’identité de la personne physique à inscrire, lorsque celle-ci ne dispose pas d’un numéro d’identification national luxembourgeois. Cette pièce doit être accompagnée d’une traduction en langue française, allemande ou luxembourgeoise, si la pièce officielle n’est pas rédigée en caractères latins.

 

Qui effectue l’inscription ? Les inscriptions s’effectuent via le site internet, avec une connexion par certificat luxtrust, par :

L’entité elle-même,

Un mandataire de l’entité,

Le guichet du LBR.

 

Quand effectuer l’inscription ? L’entité immatriculée doit effectuer ses démarches dans le mois où elle a eu connaissance d’une modification de ses BE.

Période transitoire : les entités ont 6 mois pour faire leurs démarches sans frais auprès du RBE jusqu’au 31 août 2019 inclus

 

Sanctions Amende de 1 250 euros à 1 250 000 euros

Pour l’entité immatriculée qui manque à ses obligations ou fournit des informations inexactes

Pour le bénéficiaire effectif qui ne fournit pas les informations nécessaires le concernant.

 

 

Fiers d’être à vos côtés pour transformer vos idées d’aujourd’hui en succès de demain, nous vous souhaitons une excellente année 2019,des projets à n’en plus finir et l’envie furieuse de les réaliser !

Fideis est une société luxembourgeoise d’expertise comptable au service des PME, tant au Luxembourg qu’en Belgique. Entrepreneurs au service d’entrepreneurs, Jean-Yves Stasser et Arnaud Baillieux ont créé Fideis pour vous accompagner de la création à la transmission de votre société et vous conseiller tant pour sa gestion quotidienne que lors des décisions stratégiques.

Expertise | Proximité | Valeur Ajoutée

L’adage raconte qu’il n’existe pas de meilleurs ambassadeurs que ses propres clients. Quoi donc de mieux que tendre le micro à celles et ceux qui nous ont fait confiance. Nous sommes allés à la rencontre de notre client Salvatore Mucavero, le patron du restaurant italien Le Rugantino.

Depuis un an et demi, Le Rugantino fait partie des clients dont Fideis a la charge. Situé dans le centre de Clémency, l’établissement italien est bien connu des fins gourmets de la région. Grâce à des produits frais et une carte variée, la maison s’est faite une réputation et les tables sont bien souvent réservées à l’avance.

Salvatore Mucavero gère d’une main de maitre ce restaurant depuis maintenant un peu plus de deux ans. S’il s’agit de son seul restaurant, l’italien est fier de ce qu’il est devenu. Il peut aujourd’hui accueillir jusqu’à 180 couverts. La rançon du succès l’a même poussé à engager 12 employés. En chef d’entreprise aguerri, Salvatore Mucavero connait donc parfaitement les rouages d’une entreprise. Dans ce cadre, il a accepté de se confier sur sa relation avec Fideis.

 

Q : « Comment avez-vous connu Fideis ? »

« J’avais un expert-comptable qui travaillait à Esch-Sur-Alzette, dans un grand cabinet, mais c’était trop loin pour mon restaurant situé à Clémency » nous explique Salvatore. « Alors à un moment donné, on s’est demandé s’il existait quelque chose de plus local. Personnellement, je préfère travailler en local. Et on s’est aperçu qu’il y avait Fideis dans le village. Après quelques recherches sur Internet, on les a contactés très simplement. »

Q : « Quels sont les avantages de travailler avec une fiduciaire de proximité, à taille humaine ? »

« Le premier avantage, c’est justement cette proximité. Si nous souhaitons les voir, cela va beaucoup plus vite. Nous n’avons pas besoin d’appeler pour prendre rendez-vous, comme dans les grands cabinets. En cas de problème, nous sommes reçus tout de suite. De plus, ils connaissent parfaitement la réalité économique de la région. Ils ne sont pas déconnectés : ils comprennent la réalité du terrain. Ils voient le business. C’est un dialogue ouvert » commente le patron du restaurant.

Pour Salvatore Mucavero, la taille contenue du cabinet joue également un rôle essentiel : « Ils sont là, sur place. Ils ne sont pas une centaine, à se renvoyer la balle. Ensuite, comme c’est à taille humaine, ce ne sont pas les mêmes coûts que dans les grands cabinets. Mais le boulot est fait exactement de la même manière ! D’une certaine manière, c’est moins de bureaucratie et plus d’efficacité. La réactivité dont fait preuve Fideis est absolument cruciale pour les petites et moyennes entreprises comme la mienne ».

Q : « Le fait de travailler avec des experts-comptables qui sont avant tout des entrepreneurs, est-ce bénéfique pour vous ? »

« Oui, c’est une vraie relation donnant-donnant. Comme ce sont des entrepreneurs, ils anticipent. Et cette proactivité apporte une tranquillité d’esprit qui fait du bien. Nous pouvons nous concentrer sur notre business » nous confie-t-il. « Dans un grand groupe, vous devez déposer votre dossier à l’accueil et vous ne voyez personne. Moi, je ne fonctionne pas comme ça. J’ai besoin d’un contact avec la personne, comme avec les fournisseurs. Un commercial doit passer, je dois le voir. Sinon, c’est trop facile. »

Q : « Que pensez-vous du système de forfait mis en place par Fideis ? »

« Le forfait est beaucoup mieux pour moi. Avec certains prestataires, vous avez parfois des surprises pour une déclaration ou un simple papier. Je ne trouve pas ça juste. Nous n’avons pas tous 7 ou 8 restaurants, sur lesquels on peut se reposer. J’ai un grand restaurant certes, mais je suis encore tout petit » raconte le chef d’entreprise.

« Donc la plus-value de Fideis ne se résume pas uniquement aux économies réalisées à la fin de l’année. Il y a aussi le service que me propose Fideis tout au long de l’année. Qui est exceptionnel. C’est un 10/10 de mon côté. Par exemple, j’ai demandé un bilan intermédiaire et cela a été fait en même pas une semaine ! ».

Fideis, société Fiduciaire créée en 2016, membre de l’Ordre des Experts Comptables, recrute dans le cadre du développement de ses activités

 

Un(e) comptable qualifié(e) (m/f) à mi-temps

 

Profil :

  • Titulaire d’un diplôme de formation supérieure comptable ou équivalent ;
  • Expérience professionnelle de 3 ans minimum au sein d’une fiduciaire Luxembourgeoise ;
  • Connaissances approfondies de la fiscalité directe et indirecte des personnes physiques et morales luxembourgeoise et idéalement belges ;
  • La connaissance des logiciels BOB sera considéré comme un atout ;
  • Bonnes connaissances de l’anglais ;
  • Sens de l’organisation, rigoureux, esprit d’équipe, dynamique et autonome.

Missions principales :

  • Gestion comptable et fiscale d’un portefeuille de clients (essentiellement sociétés commerciales) ;
  • Saisie comptable et finalisation du bilan et annexes ;
  • Établissement des déclarations fiscales et TVA ;
  • Reporting financiers (comptes intérimaires, mensuels, trimestriels) ;
  • Diverses tâches administratives.

Nous offrons

  • Un salaire attrayant luxembourgeois aux portes de la frontière belge ;
  • Une atmosphère de travail sympathique et décontractée ;
  • Une structure à taille humaine dans une entreprise en pleine croissance.

Merci d’adresser votre lettre de motivation ainsi que votre CV par email à info@fideis.eu.

 

 

Si les PME accordent de plus en plus leur confiance aux fiduciaires pour gérer leur comptabilité, les honoraires de ces prestataires externes réservent encore trop souvent des surprises désagréables. Fideis a décidé de prendre le contre-pied et de mettre à disposition un système de forfait.

Quoi de plus irritant que ces factures inattendues en fin de mois qui viennent plomber la trésorerie et empêchent l’entreprise de prévoir à long-terme ? Au Grand-Duché de Luxembourg, les fiduciaires adoptent habituellement un mode de facturation basé sur le temps nécessaire à l’exécution des tâches dont elles ont la charge. Si ce système a le mérite d’être répandu, il génère régulièrement des honoraires additionnels imprévus et aux montants difficilement justifiables. Pire, certains prestataires envoient la douloureuse en une seule fois, lorsque les comptes sont finalisés, engendrant des problèmes de liquidité dans le chef de la société.

Pour mettre fin à ce mode de facturation qui pénalise plus qu’il n’avantage, Fideis a décidé de prendre le contre-pied en proposant un système de forfait. En souscrivant à nos services, les clients bénéficient d’un forfait incluant l’ensemble des prestations possibles, à savoir : encodage comptable, finalisation des bilans, déclaration fiscale et TVA, production des documents légaux (CA et AG), support et conseils, établissement des fiches salariales et reporting. Concrètement, cela signifie qu’avant même l’entame des premières missions, la société connait avec précision la somme que cela lui coutera et peut ainsi prévoir ses dépenses sur le long-terme.

Ces forfaits se basent sur un outil de calcul d’honoraires transparent et fiable, qui prend lui-même appui sur notre solide expérience et sur les besoins de nos clients, et qui nous permet d’anticiper avec précision les frais relatifs à la gestion de la comptabilité d’une entreprise. Résultat : nos prestations ne réservent aucune surprise et c’est avec l’esprit tranquille que vous pouvez administrer votre trésorerie. Si un service supplémentaire devait venir se greffer, celui-ci fera systématiquement l’objet d’un devis préalable.

Abonnement mensuel

Cette innovation dans la manière de présenter les honoraires est par ailleurs complétée par une méthode de payement inédit dans le secteur des fiduciaires : un abonnement mensuel. Une telle possibilité permet aux petites et moyennes entreprises de maitriser leurs prévisions de trésorerie et d’étaler leurs frais sur une période longue. Ces abonnements s’inscrivent dans la volonté d’adapter nos prestations aux réalités rencontrées sur le terrain par les entrepreneurs, ceux-ci nous indiquant souvent le besoin de pouvoir obtenir davantage de souplesse et de flexibilité dans le règlement de leurs factures.  Cerise sur le gâteau : en souscrivant à cet abonnement via une domiciliation, nous proposons une remise complémentaire.

La Commission européenne est actuellement en train de plancher sur une réforme en profondeur du système de la TVA. L’objectif du projet est double : rendre ce même système moins perméable à la fraude et simplifier le système par la mise en place d’un espace unique et définitif au sein de l’Europe ;

La mise en place de cette réforme devrait se faire de manière progressive entre le 1er janvier 2019 (!) et le 1er janvier 2022.

 

Mesures visant à réduire la fraude

  • Taxation des opérations intra-communautaires dans le pays de destination

À l’heure actuelle, par application du principe d’autoliquidation dans le pays de l’acheteur, aucune TVA n’est appliquée sur les opérations intracommunautaires entre entreprises (B2B).

La proposition prévoit la taxation des opérations intra-communautaires dans le pays de destination, selon le taux en vigueur dans cet État membre.

  • Introduction du statut d’assujetti certifié

La réforme introduira la notion d’assujetti certifié, un statut dont le but est de garantir la fiabilité des entreprises. Toute entreprise effectuant des opérations transfrontalières au sein de l’Union aura la possibilité de demander, dans son pays d’origine et sous certaines conditions, un certificat garantissant sa fiabilité.

Ce statut d’assujetti certifié permettra aux entreprises de continuer à bénéficier du régime actuel, d’exonération des opérations intracommunautaires.

Faciliter la vie des entreprises via un guichet unique

La nouvelle réglementation européenne, encore à l’étude, prévoit en outre une simplification des formalités administratives par, notamment l’utilisation du système de guichet unique MOSS, déjà applicable pour les ventes de services électroniques.

Grâce à celui-ci, Il sera beaucoup plus aisé pour les entreprises qui vendent des biens à travers l’Union de remplir leurs obligations en matière de TVA ;

Les sociétés pourront effectuer les déclarations et les paiements dans leur propre langue et en continuant à suivre les mêmes procédures administratives que dans leur législation nationale.

Les règles de facturations seront simplifiées et l’obligation d’introduire un état récapitulatif des opérations intracommunautaires sera supprimée.

Il appartiendra ensuite à chaque État membre de verser directement la TVA aux autres Etats membres.

Mesures transitoires dès le 1er janvier 2019 

Afin de préparer l’entrée en vigueur de la réforme, les états membres doivent introduire des mesures rapides de simplification :

Rendre obligatoire la visibilité à tout le monde du numéro d’identification à la TVA intracommunautaire via la base de données européenne VIES (déjà existante).

Mise en place du statut d’assujetti certifié qui donne accès aux mesures de simplifications des obligations suivantes :

La preuve de transport de biens entre deux états membres.

TVA applicable aux opérations en chaines de biens à caractère transfrontaliers

Les règles TVA relatifs aux ventes en dépôt/consignation

 

Préparations et conséquences de la réforme pour les entreprises

  • Les entreprises devront en priorité :

Evaluer l’intérêt de l’obtention du statut d’« assujetti certifié » avec la lourdeur et le cout  administrative  qui en découle.

Adapter leur système informatique selon qu’ils auront, ainsi que leurs clients, opté ou non pour le statut d’» assujetti certifié ».

  • Les conséquences immédiates pour les TPE et PME

L’obligation d’adapter le système informatique selon le profil des clients et des fournisseurs ainsi que la gestion des différents taux de TVA applicable dans les pays européens.

L’impact possible sur la trésorerie, les sociétés » non certifiées » devront éventuellement reverser aux états européens la TVA avant de l’avoir récupérer auprès de leurs clients selon les termes de paiement accordés.

En effet, le maintien du régime actuel est possible à la condition sine qua non de l’utilisation du portail unique et de l’obtention du statut d’assujetti certifié. Cette dernière étant soumise à des conditions spécifiques, son obtention n’est donc pas garantie.

 

Conclusion

La lourdeur administrative et le cout financier pourraient décourager certaines TPE et PME dans l’obtention du statut d ’ » assujetti certifié » les poussant à renoncer ainsi aux bénéfices de la réforme.

Finalement cette réforme, dont l’objectif essentiel est de réduire la fraude à grande échelle, sera essentiellement bénéfique pour les grandes entreprises.

Qui mieux qu’un entrepreneur peut comprendre la réalité professionnelle d’un autre entrepreneur ? À ce propos, les trois associés de la fiduciaire nous expliquent pourquoi Fideis, c’est « More than accounting ».

Avoir la faculté de se mettre à la place du client pour saisir la réalité de sa profession : l’une des forces de toute entreprise réside dans sa capacité à écouter et à interpréter la réalité professionnelle de ses clients. Depuis sa création, cette dimension d’écoute fait partie intégrante de l’essence de Fideis. D’abord parce que nous avons développé une approche pragmatique et sur-mesure, où chaque entrepreneur bénéficie d’une palette de services adaptés, notamment via notre approche belgo-luxembourgeoise, mais aussi car les trois associés de Fideis ont la fibre entrepreneuriale dans l’âme.

Q : « Comment s’applique, au quotidien, le slogan de Fideis : « More than accounting » ? Comment les entrepreneurs en profitent-ils concrètement ? »

« Dans la mesure où nous sommes aussi des entrepreneurs, comme nos clients, nous sommes conscients des détails qui font la différence. Cette fibre entrepreneuriale nous permet d’apercevoir immédiatement les points où nous pouvons apporter notre aide et notre expertise » nous confie Saliha Merini, directrice opérationnelle de Fideis. Et Arnaud Baillieux d’ajouter : « Nous avons créé un bureau d’experts-comptables qui est axé autour de deux valeurs : l’écoute et le suivi. Nos clients sont toujours informés des conséquences comptables, fiscales ou même patrimoniales d’une décision prise. En fait, Fideis, c’est un cabinet de proximité à taille humaine. »

Q : « Cette capacité d’écoute dans l’ADN du cabinet, est-ce la clef du succès ? »

« C’est une dimension majeure. Elle s’intègre dans notre approche pragmatique, où flexibilité, suivi et tranquillité d’esprit pour notre client sont les maîtres-mots » nous explique Arnaud. « Quand nous recevons des demandes d’entrepreneurs, nous n’écoutons pas simplement pour leur répondre. Nous écoutons pour les comprendre et adapter notre collaboration et nos services à leur réalité. In fine, ils repartent l’esprit serein : nous sommes derrière eux pour les accompagner et les soutenir ».

 

Q : « De quelle expérience dispose Fideis dans le domaine de la comptabilité et de la fiscalité ? »

Pour Jean-Yves Stasser, cette expérience est l’une des valeurs essentielles du cabinet : « Fideis, c’est 20 ans d’expérience cumulée ! Grâce à nos parcours professionnels, nous avons acquis un panel de compétences et aujourd’hui, nous pouvons les combiner et compter sur la complémentarité de celles-ci. Au quotidien, c’est une grande force. Par exemple, nous pouvons gérer aussi bien les comptabilités belges que grandes-ducales. Une approche belgo-luxembourgeoise qui est essentielle pour une fiduciaire située à la frontière des deux pays ».

Q : « Finalement, si vous deviez résumer Fideis, que diriez-vous ? »

« Qu’avant d’être des comptables et des fiscalistes, nous sommes des entrepreneurs. Nous parlons le même langage que nos clients. Cette approche collaboratrice est source d’efficacité : les missions que nous menons sont adaptées à l’entrepreneur, elles vont directement au cœur des choses et le client conserve une visibilité totale des actions qui sont menées sur ses affaires. Fideis, c’est une tranquillité d’esprit pour nos clients. » conclut Saliha.

 


Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined function fideis_get_svg() in /home/bmfmbhe/www/wp-content/themes/fideis/index.php:43 Stack trace: #0 /home/bmfmbhe/www/wp-includes/template-loader.php(106): include() #1 /home/bmfmbhe/www/wp-blog-header.php(19): require_once('/home/bmfmbhe/w...') #2 /home/bmfmbhe/www/index.php(17): require('/home/bmfmbhe/w...') #3 {main} thrown in /home/bmfmbhe/www/wp-content/themes/fideis/index.php on line 43